Parmi les plus anciens possesseurs du lieu, figure la famille de Glimes au 14e siècle.
En 1462, la famille de Vaulx devint une des plus importantes du comté de Namur en réunissant le château d’Aische et ses diverses terres et dépendances pour former la seigneurie foncière d’Aische, relevant toujours de la cour foncière de Walhain, alors que la seigneurie hautaine, c’est-à-dire le droit de haute justice, appartenait aux comtes de Namur.
Propriété de la famille du Bois depuis 1647, le château fut agrandi entre 1760 et 1780 par Simon de Neuf, époux de Philippine du Bois, qui ajouta deux ailes, rehaussa la tour, élargit les fossés, construisit un nouveau pont.
Au-dessus de la porte d’entrée du château se trouvent encore les armes de la famille de Neuf :
« d’or à trois hures de sanglier au naturel ».
Les armoiries de la famille du Bois sont gravées au-dessus de la porte d’entrée de la chapelle de la Croix-Monet.
La ferme attenant au château daterait de la fin du 16e siècle.
A partir de 1830, le château ne fut plus habité en permanence et il cessa de l’être après 1865. Relativement bien conservé jusqu’en 1917, il fut ensuite endommagé lors de son occupation par des réfugiés français qui se servirent des portes et lambris pour se chauffer. Lors de la débâcle allemande en 1918, il fut occupé pendant quelques jours par des prisonniers russes. Enfin, après l’armistice de novembre 1918, des soldats canadiens y établirent leurs quartiers pendant plusieurs semaines.
De nombreuses poutres et pierres furent ensuite récupérées et utilisées pour l’embellissement de la ferme ou revendues.
Les ruines sont classées comme site et monument depuis respectivement 1977 et 1982 :